Les Chroniques d'Arkhan

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Sciences et techniques en Arkhan

n s’en doute, la science la plus poussée en Arkhan est bien évidemment la science ésotérique des arcanes. Parallèlement à celle-ci, l’alchimie a également pris un essor important : après tout, sans celle-ci, point de composante prête à l’emploi, et point de fiole, quelle qu'elle soit.

ais les sciences arcaniques et alchimiques sont pourtant loin d’être les seules en Arkhan. De par l’étendue de son territoire et le nombre de peuples qui la compose, la Magiocratie bénéficie d’un large panel de découvertes dans des domaines très divers. En voici un bref aperçu, certes non exhaustif, mais qui vous donnera une idée de ce qui se fait (ou ne se fait pas) en Arkhan.

La métallurgie

es Adariens ou du moins leurs ancêtres, sont les premiers à avoir développé le travail du fer. A l’époque des grandes conquêtes, Kalinéa eut de grandes difficultés en affrontant les Adariens, car ceux-ci utilisaient déjà des armes de fer et d’acier ainsi que des armures d’écailles métalliques, alors que l’équipement des guerriers Kalinéens n’était constitué que d’armes de bronze et d’armures de cuivre et de cuir. Sans la magie, il y a de fortes chances que les Adariens n’auraient pu être conquis. Toujours est-il que depuis, la Magiocratie a encouragé le développement des sciences métallurgiques tels les laminoirs (fonderie permettant de fabriquer des tôles de fer et d’acier ou d’autres métaux tels le cuivre jaune et le cuivre rouge), la tréfilerie, qui a permis le développement de l’industrie de fabrication de cottes de mailles, les techniques diverses de forge et de ferronnerie, tel le ferrage des roues, la forge d’outils en fer (et l’invention de la charrue de fer) et bien sûr la forge d’armes et d’armures de fer et d’acier.

Le verre

’est à la demande des architectes Diardrains que les plus célèbres alchimistes Kahitérans ont effectué avec succès d’importantes recherches sur les techniques de fabrication du verre, il y a de cela près de deux cent années. En effet, il y avait dans le chef de ces architectes de renom un désir crucial d’ouvrir leurs créations à la lumière du soleil, sans pour autant que le froid et les intempéries s’y engouffrent. Cette technique révolutionnaire donna lieu à de nombreuses utilisations, qui s’éloignent parfois beaucoup de l’utilisation originale dans la construction. Ainsi, le verre est-il aussi utilisé pour la vaisselle, de même qu’il a permis le développement de la loupe, qui elle-même donna naissance à divers outils astronomiques, à l’utilisation des " longues vues ", et même, depuis peu, à des lunettes correctrices pour les gens atteints d’une mauvaise vue.

L’imprimerie

e premier mode d’impression découvert fut la sérigraphie, procédé qui fut d’abord appliqué pour l’impression de motifs divers sur les textiles. Ce procédé n’est pas directement issu de la Magiocratie : il nous vient des états de Tharbas, depuis le 6ème siècle. Ce premier procédé a bien sûr évolué et est actuellement utilisé sur divers supports : tissus, papiers, bois, pierres, métaux. L’invention du papier-main (ou papier-cuve) fut déterminante pour développer l’utilisation de divers procédés d’impression pour du texte. Avant le 14ème siècle, on utilisait soit du parchemin (documents fabriqués à base de fibres animales), soit du papyrus (support d’écriture importé des Cités-Etats du Nord), soit des tablettes de diverses matières (bois, ardoise, ...). Mais vers le milieu du 14ème siècle, un groupe de jeunes étudiants de Blardia (Halucian) découvrit le moyen de fabriquer du papier à partir de fibres végétales et ils fabriquèrent le premier papier levé à la cuve. Le procédé eut beaucoup de succès, car plus facile et meilleur marché que le parchemin, néanmoins, une certaine réticence empêcha un développement plus rapide du fait que l’on craignait que ce nouveau support résiste moins bien dans le temps. Ce n’est donc qu’au siècle dernier (15ème s.) que l’on perfectionna le procédé en utilisant de la pulpe de bois, plutôt que de la pulpe textile. Dès lors, vu l’étendue de leurs forêts, certaines provinces, telles Sarbricia, Hastria, Halucian ou Kalinéa, développèrent de nombreuses fabriques de papier. Ce papier permit dès lors de développer d’autres procédés d’impression, tels l’héliographie et la typographie. Aujourd’hui, l’imprimerie commence à prendre son essor, et ce ne sont encore que les plus nantis qui peuvent se payer des livres imprimés et reliés (la plupart étant en fait encore des ex-folio, soient des ouvrages constitués d’une sorte de farde solide en cuir, bois ou métal protégeant des feuillets non reliés mais généralement numérotés).

Le tout-à-l’égout

e principe de construction fut apporté par Arkhan, peu après la prise de pouvoir de ceux qui deviendraient ses Magiocrates. Il ne fut évidement pas facile à instaurer, surtout que cette prise de pouvoir donna lieu, comme on le sait, aux 30 ans de guerre civile entre plusieurs provinces. Mais dès la fin de cette période de troubles, alors justement qu’il y avait beaucoup à reconstruire, on commença sérieusement à implanter ce système révolutionnaire. Depuis, de nombreuses villes ont adopté le tout-à-l’égout, et la société urbaine n’en vit que plus sainement, d’où une diminution notoire des risques d’épidémie. Récemment, le tout-à-l'égout fut l'objet de grandes rénovations. Des incursions de skavens furent à l'origine de cette décision. Le début des travaux commença après le meurtre d'un noble Kirilar dans la ville d'Hioricas en Kalinéa.

L’astronomie

’étude des astres ne fut, dans un premier temps, pas le fort des sciences Arkhantes. L’intérêt nouveau pour celle-ci semble provenir de plusieurs facteurs. Tout d’abord, il y a les avancées importantes faites dans les domaines de la navigation par les états de Tharbas, et dont ils gardent jalousement le secret. Plusieurs de nos chercheurs décidèrent que nous ne pouvions demeurer en reste sur ces domaines et se consacrèrent donc aux recherches astronomiques, ce qu’il faut bien sûr entendre au sens large du terme. Ensuite, il y a les recherches faites par les Chronographes, qui s’étaient aperçus que notre calendrier, basé sur le mouvement de l'astre lunaire et solaire, n’était pas juste. Eux aussi décidèrent d’orienter leurs recherches sur la science des astres. Enfin, il y eut également les recherches effectuées par un armateur célèbre et ambitieux qui désirait trouver le moyen de naviguer au travers des vastes mers qui s’étendaient à pertes de vue au-delà de la Mer de Braises. Il est à noter que l’apport des découvertes technologiques sur le travail du verre permis un grand progrès avec la fabrication des premières lunettes astronomiques.

La médecine

es premiers secrets de la médecine, il est incontestable que nous les devons aux Druides. Par leur grande connaissance des plantes, ceux-ci apportèrent jadis les premiers rudiments de médecine qui, par la suite allait s’enrichir de diverses techniques qui aboutissent aujourd’hui à une science médicale certes encore fort incertaine, en particulier dans le domaine des soins à apporter aux maladies les plus graves. La chirurgie réparatrice, par contre est plus spécifiquement issue d'expérimentations des nécromanciens. Leur connaissance des corps morts permit une meilleure compréhension du fonctionnement des vivants. Mais il faut dire que bien qu’elle soit assez vieille, cette science n’a que fort peu progressé, sans doute de par le fait que l’on s’est beaucoup reposé sur le savoir des druides ou même des shamans.

GAROU 2001