Le poème d'Eälendil

l était un temps où le fer avait noblesse et coeur de même
Seuls les Grands connaissaient alors le secret de leur naissance
Et de ce secret parfois ils usèrent.
En ces temps là, grandes guerres étaient menées sur les Sombres
De vastes armées s'affrontaient
Mêlant à l'acier, le sang.
Et les Grands en étaient peinés.
Or ça, Un jour où le ciel assombri pleurait sur les morts,
Ils se mirent à construire.

a première était Drinduil
De fer et de feu, elle était la victoire de la force
De son éclat sortait la colère et de son feu la peur.

a seconde était Linuil
De fer et de savoir, elle était la puissance du dit
De sa lumière naquit l'Art et de ses mots, la mort

a troisième était Galanuil
De fer et de beauté, elle était le coeur du juste
De sa noblesse sortit le courage et de sa grâce la volonté

nfin fut Eälendil
De fer et de musique, elle chantait la victoire
Elle fut donnée aux enfant d'Hélias
Qui menèrent les troupes à la gloire
Par leur présence le pas fut régulier
Et bien des vers chantés.

e cette légende, l'on ne conte que les quatre
Mais du premier l'on semble oublier
Que l'invisible protecteur veille sur chacune
Et que de bataille il y en aura plus d'une.

Danawë Ferengorn, Flûte d'Hélias